La Chambre criminelle de la Cour de cassation, dans une logique de "tolérance 0" à l'égard des stupéfiants au volant a rappelé dans une décision en date du 03 octobre 2012 (12-82 498) qu'il ne fallait pas confondre "conduite sous l'emprise de" et "avoir fait usage de".
L'article L.235-1 du Code de la route incrimine le fait de conduire un véhicule après avoir fait usage de stupéfiants.
En conséquence, dès lors que l'analyse sanguine confirme la présence de THC, il importe alors peu que la personne mise en cause n'était plus sous l'influence du cannabis au moment du contrôle.