Ce week-end de la Pentecôte 2013 aura été entaché de faits d'une particulière atrocité. En effet, un britannique a tué ses deux enfants le samedi de ce week-end sur la commune de Saint-Priest près de Lyon après un divorce difficile. Le père a été mis en examen le lundi suivant pour des faits d'homicides volontaires sur mineurs de 15 ans (circonstance agravantes). La suite de l'information judiciaire devrait révéler s'il y a lieu de tenir compte ou non de la préméditation.
Outre ce drame d'une particulière monstruosité, la clameur publique s'est très vite retournée contre l'autorité judiciaire, qui avait, semble-t-il, autorisé le père, la première fois en 3 années, à héberger ses enfants pour un week-end, sans la présence de tiers.
L'opinion publique, comme a son habitude s'est emparés des faits et en conclu très rapidement que si le juge n'avait pas pris cette décision, une telle monstruosité ne serait jamais arrivée... Raisonnement simpliste s'il en est, comme à l'accoutumé.
Y-a-t-il lieu à allumer un feu (un de plus ?) sur le thème de la carence du système judiciaire ?
Cela est, nous semble-t-il, bien trop tôt pour se prononcer, surtout que le juge en charge des questions relatives à l'hébergement des enfants des couples séparés, ne prend généralement pas ses décisions sur un coup de tête.
La radio RMC a contacté le cabinet pour recueillir son point de vue, au cours d'une interview, non pas sur l'affaire mais sur la façon dont le juge se positionne sur ce genre de dossier.